Si l'on entend souvent parler de souffrance au travail et de stress, c'est qu'il y a bel et bien une réalité vécue dans certaines entreprises, grandes, moyennes ou petites. Les raisons en sont multiples, et trouvent parfois leur origine dans le changement de la société (passée de la valeur travail à la valeur finance) porté en interne par une vision et une stratégie quasi exclusivement financières.
Dans certains autres cas, les raisons du mal-être sont à chercher dans des strates organisationnelles et des procédures limitantes, ou au contraire dans l'absence totale de procédures et règles du jeu partagées. Il est aussi des situations dans lesquelles la souffrance est due au manque de formation, de savoir-faire du management, souvent en souffrance lui aussi et démuni. Ou encore des entreprises où le management s'effectue volontairement par le stress, dans une méconnaissance des moteurs humains, dans une vision court-termiste. Ceci est encore malheureusement trop souvent considéré, par ignorance, comme une pratique performante. Il existe également des organisations dans lesquelles une ou plusieurs personnalités perverses ont le champ libre pour exercer un pouvoir abusif.
Dans certains autres cas, les raisons du mal-être sont à chercher dans des strates organisationnelles et des procédures limitantes, ou au contraire dans l'absence totale de procédures et règles du jeu partagées. Il est aussi des situations dans lesquelles la souffrance est due au manque de formation, de savoir-faire du management, souvent en souffrance lui aussi et démuni. Ou encore des entreprises où le management s'effectue volontairement par le stress, dans une méconnaissance des moteurs humains, dans une vision court-termiste. Ceci est encore malheureusement trop souvent considéré, par ignorance, comme une pratique performante. Il existe également des organisations dans lesquelles une ou plusieurs personnalités perverses ont le champ libre pour exercer un pouvoir abusif.
Bref, il existe une perception fréquente de "violence ordinaire" au quotidien, qu'elle soit due à la pression organisationnelle et/ou relationnelle, à des usages inadaptés de nouvelles technologies, à des évaluations mal vécues, à une structure pyramidale de plus en plus sclérosante ou à tout autre motif. Les raisons et les contextes sont nombreux.
Bien sûr, une structure telle que Profil-Leader est souvent sollicitée dans ces situations de dysfonctionnements. Mais nous sommes également très fréquemment témoins de contextes de bonheur au travail. L'on nous contacte alors pour des missions de maintien d'équilibre : entretenir une cohésion, conduire des formations de développement personnel, accompagner un changement de direction...
C'est pourquoi il est important de dire que le bonheur et le bien-être en entreprise existent !
C'est pourquoi il est important de dire que le bonheur et le bien-être en entreprise existent !
Nous rencontrons de nombreux collaborateurs heureux de venir travailler le matin. Leur source de bonheur au travail est, là aussi, à trouver dans la combinaison de multiples rouages et moteurs, à la fois liés à l'environnement et aux personnes. Toutefois, on note des constantes partagées par les personnes qui se déclarent heureuses au travail :
Autant d'éléments qui rejoignent la notion de "Bonheur National Brut" développée par le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz. Notons que toutes les études démontrent qu'au-delà d'un seuil de sécurité, la rémunération intervient peu dans la perception de bonheur au travail. Tel, par exemple, ce manager rencontré en entreprise de tourisme, nous expliquant : "Moi j'ai volontairement changé d'entreprise il y a 2 ans. J'avais un salaire bien supérieur pourtant. Mais j'étais sous pression en permanence, je trouvais plus de sens à mon métier. J'étais devenu autre chose que moi-même. Aujourd'hui je me sens vraiment heureux de venir le matin. Mes revenus ont diminué de 30%, mais je me sens tellement mieux !"
- Le sentiment d'exercer un "métier" et non pas une "fonction"
- Le sentiment d'être utile dans la contribution que l'on apporte
- La reconnaissance par sa hiérarchie, ses pairs, l'extérieur (public, clients, patients...)
- Le sens des actions que l'on mène
- Le climat relationnel paisible
- Une solidarité de l'équipe
- Des valeurs humaines réellement incarnées dans une pratique quotidienne
Autant d'éléments qui rejoignent la notion de "Bonheur National Brut" développée par le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz. Notons que toutes les études démontrent qu'au-delà d'un seuil de sécurité, la rémunération intervient peu dans la perception de bonheur au travail. Tel, par exemple, ce manager rencontré en entreprise de tourisme, nous expliquant : "Moi j'ai volontairement changé d'entreprise il y a 2 ans. J'avais un salaire bien supérieur pourtant. Mais j'étais sous pression en permanence, je trouvais plus de sens à mon métier. J'étais devenu autre chose que moi-même. Aujourd'hui je me sens vraiment heureux de venir le matin. Mes revenus ont diminué de 30%, mais je me sens tellement mieux !"
Une culture de collaboration équilibrée, de solidarité, de partage de vision, créent une nappe rassurante pour les individus, et aident à développer un sentiment d'appartenance très utile aux repères temporels et psychologiques. Dans un contexte incertain, entretenu par des crises et un discours ambiant anxiogène, il est d'autant plus rassurant de pouvoir se recentrer, compter, s'appuyer sur des valeurs essentielles d'entraide, d'objectifs collectifs portés par un ensemble qui se reconnaît et trouve du sens dans ce qui est visé.
Des éléments d'information complémentaires :
"Sciences Humaines" magazine mensuel qui consacre un dossier complet à ce thème dans son numéro de Novembre 2012.
A la poursuite du Bonheur National Brut - Courrier International du 19 Avril 2012
Le Congrès des Femmes Chefs d'Entreprises qui vient de s'achever et qui avait pour thème cette année : "Le Bonheur National Brut".
Marie-Christine Oghly lors du congrès des Femmes chefs d'entreprises |
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