Une entreprise ayant pour but, avant tout, de gagner de l’argent, pourquoi devrait-elle pratiquer un management humaniste ?
Il est clair que le déterminisme premier d’une entreprise, dans le système que nous connaissons, est de gagner de l’argent et de se développer. Mais l’entreprise est aussi un ACTEUR dans la société. Un acteur ayant un rôle important, impactant de nombreux aspects de la vie sociale, environnementale et économique. L’entreprise interagit avec son environnement qu'elle impacte et modifie. Elle participe à la structure et à la réorganisation de cet environnement. Elle négocie avec des partenaires sociaux, contribue (dans des proportions variables) à la formation des individus, elle intervient sur la santé de ses collaborateurs (quelle a le devoir légal de préserver), elle participe à la modification des écosystèmes (et doit théoriquement minimiser son empreinte), elle influence les modes de relations intergénérationnelles. Elle agit sur l’état psychologique et productif des collaborateurs, selon sa capacité ou non à rassurer, à communiquer une vision, des projets, et à les ancrer dans une stratégie et des actions cohérentes.
La progression de cette conscience de l’entreprise comme acteur sociétal majeur se développe de plus en plus, à plusieurs niveaux et bouleverse les rapports qui cherchent un nouvel équilibre. (pour en savoir plus, cliquer ici)
Une personne physique a des droits et des devoirs. Il en va de même pour une personne morale en tant qu’acteur de la cité. A ce titre, l’entreprise a certaines responsabilités légales. Elle ne peut se contenter du seul objectif de rentabilité sans se soucier de l’impact de ses actions sur la société et sur ses collaborateurs.
Mais au-delà de la responsabilité légale, rappelons surtout que 90 % de sa réussite et de ses projets reposent sur l’œuvre humaine. En somme, même dans un monde à forte technologie, la performance de l’entité pour gagner de l’argent et se développer repose essentiellement sur du « capital humain ». Autrement dit, sans la volonté collaborative, la compétence, la capacité d’apprentissage, de mémorisation, de décision, de créativité et d’implication de ces humains, pas de réalisation possible.
Ainsi, pour pouvoir gagner des clients, des marchés et développer son activité, l’entreprise doit « faire agir ses collaborateurs » dans leurs dimensions cognitives, comportementales et émotionnelles, dans un contexte de collaboration mutuellement consentie et dans un cadre d’action clairement défini (normalement).
Pour cela, plutôt qu’un cadre oppressif, les neurosciences nous apprennent qu'il est plus efficace d'agir sur des leviers humanistes pour obtenir un engagement volontaire, une adhésion individuelle et collective forte. Agir sur le sens donné aux actions, stimuler les capacités humaines naturelles de projection et de créativité, encourager des actions d'équipe sollicitant l'intelligence collective, respecter les personnes au quotidien, reconnaître et intégrer leur valeur centrale dans le système entreprise, instaurer un partenariat engagé, basé sur une très bonne connaissance de l’humain, de son cerveau, et sur une confiance forte et partagée, développer une culture d’exigence accompagnée d’un développement de l’autonomie et des compétences...
Une démarche humaniste permet ainsi à l’entreprise d’assumer ses responsabilités internes et sociétales et d’instaurer un type de partenariat plus efficace, propice à une meilleure collaboration.
Les humanistes de la Renaissance plaçaient l'être humain au centre de leurs préoccupations et recherchaient son épanouissement. Ils avaient foi en sa capacité d’évolution et cherchaient à favoriser son développement.
Instaurer une démarche humaniste dans l’entreprise c’est faire le pari que l’épanouissement et le développement des êtres humains qui la composent vont lui être largement profitables en termes de performance et de durabilité de celle-ci. C’est croire en la primauté de l’intelligence humaine collective comme outil de progression individuelle et entrepreneuriale et c’est en favoriser l’expression et la créativité.
C’est miser sur l’enrichissement par le pluralisme, sur le développement de la connaissance, de la solidarité motrice plutôt que sur la compétition inhibitrice et finalement destructrice. C’est avoir conscience que le développement de l’humain collaborateur et celui de l’entreprise sont totalement corrélés.
Il faut ajouter qu’une démarche humaniste, aidée de la connaissance sur l’humain apportée par les neurosciences, s’inscrit avant tout dans la sincérité et l’intégrité et se traduit dans des actions et des processus opérationnels. Loin d’être une approche cantonnée à la philosophie ou à l'incantation vague, elle se vit dans le quotidien professionnel par des actes et des outils managériaux, relationnels et communicationnels simples mais bâtis et ancrés sur de la connaissance, de la confiance et disons-le… de l’amour pour l’humain. La collaboration et le management humanistes contribuent au progrès humain dans l'entreprise et dans l'ensemble de la société. L'humanisme et l'altruisme, inscrit dans notre biologie, sont des vecteurs puissants de sortie de crise et de changement du monde.
Il est clair que le déterminisme premier d’une entreprise, dans le système que nous connaissons, est de gagner de l’argent et de se développer. Mais l’entreprise est aussi un ACTEUR dans la société. Un acteur ayant un rôle important, impactant de nombreux aspects de la vie sociale, environnementale et économique. L’entreprise interagit avec son environnement qu'elle impacte et modifie. Elle participe à la structure et à la réorganisation de cet environnement. Elle négocie avec des partenaires sociaux, contribue (dans des proportions variables) à la formation des individus, elle intervient sur la santé de ses collaborateurs (quelle a le devoir légal de préserver), elle participe à la modification des écosystèmes (et doit théoriquement minimiser son empreinte), elle influence les modes de relations intergénérationnelles. Elle agit sur l’état psychologique et productif des collaborateurs, selon sa capacité ou non à rassurer, à communiquer une vision, des projets, et à les ancrer dans une stratégie et des actions cohérentes.
La progression de cette conscience de l’entreprise comme acteur sociétal majeur se développe de plus en plus, à plusieurs niveaux et bouleverse les rapports qui cherchent un nouvel équilibre. (pour en savoir plus, cliquer ici)
Une personne physique a des droits et des devoirs. Il en va de même pour une personne morale en tant qu’acteur de la cité. A ce titre, l’entreprise a certaines responsabilités légales. Elle ne peut se contenter du seul objectif de rentabilité sans se soucier de l’impact de ses actions sur la société et sur ses collaborateurs.
Mais au-delà de la responsabilité légale, rappelons surtout que 90 % de sa réussite et de ses projets reposent sur l’œuvre humaine. En somme, même dans un monde à forte technologie, la performance de l’entité pour gagner de l’argent et se développer repose essentiellement sur du « capital humain ». Autrement dit, sans la volonté collaborative, la compétence, la capacité d’apprentissage, de mémorisation, de décision, de créativité et d’implication de ces humains, pas de réalisation possible.
Ainsi, pour pouvoir gagner des clients, des marchés et développer son activité, l’entreprise doit « faire agir ses collaborateurs » dans leurs dimensions cognitives, comportementales et émotionnelles, dans un contexte de collaboration mutuellement consentie et dans un cadre d’action clairement défini (normalement).
Pour cela, plutôt qu’un cadre oppressif, les neurosciences nous apprennent qu'il est plus efficace d'agir sur des leviers humanistes pour obtenir un engagement volontaire, une adhésion individuelle et collective forte. Agir sur le sens donné aux actions, stimuler les capacités humaines naturelles de projection et de créativité, encourager des actions d'équipe sollicitant l'intelligence collective, respecter les personnes au quotidien, reconnaître et intégrer leur valeur centrale dans le système entreprise, instaurer un partenariat engagé, basé sur une très bonne connaissance de l’humain, de son cerveau, et sur une confiance forte et partagée, développer une culture d’exigence accompagnée d’un développement de l’autonomie et des compétences...
Une démarche humaniste permet ainsi à l’entreprise d’assumer ses responsabilités internes et sociétales et d’instaurer un type de partenariat plus efficace, propice à une meilleure collaboration.
Les humanistes de la Renaissance plaçaient l'être humain au centre de leurs préoccupations et recherchaient son épanouissement. Ils avaient foi en sa capacité d’évolution et cherchaient à favoriser son développement.
Puissance de l'engagement et de l'adhésion |
C’est miser sur l’enrichissement par le pluralisme, sur le développement de la connaissance, de la solidarité motrice plutôt que sur la compétition inhibitrice et finalement destructrice. C’est avoir conscience que le développement de l’humain collaborateur et celui de l’entreprise sont totalement corrélés.
Il faut ajouter qu’une démarche humaniste, aidée de la connaissance sur l’humain apportée par les neurosciences, s’inscrit avant tout dans la sincérité et l’intégrité et se traduit dans des actions et des processus opérationnels. Loin d’être une approche cantonnée à la philosophie ou à l'incantation vague, elle se vit dans le quotidien professionnel par des actes et des outils managériaux, relationnels et communicationnels simples mais bâtis et ancrés sur de la connaissance, de la confiance et disons-le… de l’amour pour l’humain. La collaboration et le management humanistes contribuent au progrès humain dans l'entreprise et dans l'ensemble de la société. L'humanisme et l'altruisme, inscrit dans notre biologie, sont des vecteurs puissants de sortie de crise et de changement du monde.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBonsoir, merci pour ce rappel tant il est vrai qu'on oublie trop souvent que ce qui fait l'entreprise c'est l'être humain qui la compose.
RépondreSupprimerExcellente semaine.
Lionel.
Clair et tellement évident à lire, pourquoi est-ce tout ça part si vite au placard dans "la-vie-réelle" des entreprises ?
RépondreSupprimerC'est le syndrome du nez dans le guidon, une incapacité à prendre du recul?
Un peu plus d'humain dans ce monde de brutes, quel beau métier! merci...
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RépondreSupprimerFormation managériale